Sortie du Groupe HORIZON à la Meinau

28 novembre dernier. 19 heures.




Un petit groupe de huit personnes s'époumone dans les gradins bien garnis du Stade de la Meinau alors que le Racing Club de Strasbourg donne le coup d'envoi du match Strasbourg – Caen.
Les huit personnes en question sont P. du CSAPA Ithaque, C., J., P., F., O., P. et moi-même L..
Pour les retrouvailles de Strasbourg avec la Ligue 1 (élite du football national), nous avons pensé que c'était une bonne idée de marquer le coup en allant les supporter.
Plus de 20 000 spectateurs ont eu la même idée que nous et même si le score de 0 à 0 en a laissé quelques-uns sur leur faim (dont moi je l’avoue), nous  avons passé une excellente soirée. Pour O. et C. qui n'avaient jamais vu un match de foot en « vrai », ce fut un baptême du feu et pour nous tous, la chaude ambiance de la Meinau nous a fait un peu oublier que l'hiver approchait à grands pas.
Pour la petite histoire, nous avions improvisé un concours de pronostics dans la voiture en allant voir le match...et c'est O. qui a trouvé le score exact de la rencontre. Bravo à lui et pour que nous puissions prendre notre revanche, ce serait une bonne idée de renouveler l'expérience et pas forcément au Stade de la Meinau...
 

Chasser le stress et l'anxiété, atténuer la dépression grâce aux pouvoirs curateurs du jardinage et plus largement du contact avec la nature. On déstresse au jardin et en jardinant. Tout le monde a pu un jour en faire l'expérience ; des urbains cernés par le béton l'ont bien compris qui investissent le moindre rebord de fenêtre pour y planter herbes aromatiques ou géraniums quand ils ne créent pas carrément un potager d'intérieur ou des murs végétaux pour se
ressourcer au salon.
Il aura pourtant fallu attendre que la moitié de l'humanité soit coupée de la terre dans les villes étouffoirs pour arriver à cette conclusion : la nature est indispensable à notre bien-être et les jardins ne sont plus seulement des lieux d'agrément dédiés aux plaisirs des sens, ils peuvent aussi soigner nos maux. La vue des plantes diminuerait les symptômes physiologiques liés au stress, baisse de la tension musculaire et de la pression artérielle, rééquilibrage du rythme cardiaque, etc. La science a mis en évidence que les patients se remettaient plus vite d'une opération, qu'ils consommaient moins d'analgésiques et se sentaient plus sereins si leurs fenêtres donnaient sur un paysage naturel.
Le jardinage pourrait en outre refréner les comportements agressifs et serait l'antidote idéal du mal-être de la vie moderne. Au jardin, notre horloge biologique se réveille, en clair, s'octroyer une pause verte remet nos pendules biologiques à l'heure. Cultiver des plantes, les regarder pousser, se confronter à du vivant c'est finalement reprendre contact avec une réalité plus douce, plus lente et moins schizophrénique que celle engendrée par les nouvelles technologies.
En résumé, le jardinage est plus adapté à notre fonctionnement d'être humain, l'esprit se met à vagabonder et du coup, comme pour la méditation, le cerveau récupère et jardiner permet aussi de retrouver un ancrage ; planter, arroser, etc. Autant de vrais gestes qui nous reconnectent au concret, nous rappellent notre condition d'être humain. Mettre les mains dans
la terre est une forme de thérapie par le plaisir.
Le jardin est un lieu où les sens s'épanouissent pleinement alors qu'en ville, ils ont tendance à se rétracter, c'est un formidable terrain d'émotions !

J. (avril 2018)Le bonheur se cultive au Jardin